Aliénor Rosewood

Informations générales

ϟ Nom : Rosewood ϟ Prénoms : Aliénor ϟ Âge : environ 750 ans ϟ Date et lieu de naissance : Au XIIIème siècle vers l'an 1260, elle a été transformée autour de ses 19 ans mais elle ne se souvient pas de la date exacte, en France. ϟ Nationalité : Française d'origine, elle n'en a plus vraiment à présent puisqu'elle voyage d'un pays à un autre sous de fausses identités. ϟ Groupe : Rebelle (autrefois lander) ϟ Particularités : Aliénor peut contrôler les plantes, c'est-à-dire les faire grandir, fleurir, mourir ...

Caractère

Aliénor est une fille qui cache bien son jeu. A première vue, elle est gentille, joyeuse et même amusante. Mais détrompez-vous ! Surtout si vous êtes un humain : elle ne fera qu’une bouchée de vous. Dans tous les sens du terme. Non seulement c’est une croqueuse d’homme au sens figuré, c’est-à-dire qu’elle aime séduire et plaire et que ses conquêtes sont incalculables, mais aussi au sens propre : elle n’y va pas de main morte avec ses victimes ! En vérité, elle est loin d’être seulement la fille légère et sensible qu’elle montre aux autres. Ce n’est pas une image qu’elle donne aux autres, elle est véritablement comme ça, elle omet juste certains « petits » détails de sa personnalité. Elle est tout ce qu’il y a de plus cruel et de dangereux chez un vampire. Elle aime le sang, devenir végétarienne lui semble inimaginable mais elle respecte ceux qui parviennent à s’abstenir pendant des années. Son deuxième visage n’apparait que très rarement – le plus souvent aux mortels avant leur mort – et cela lui convient parfaitement. En effet, Aliénor est aussi une fine manipulatrice lorsqu’elle le veut, une fille intelligente malgré ses airs de « fofolle » et de fêtarde. Elle n’hésitera pas à relever les défis les plus insolites pour s’amuser, étant une joueuse hors pair. Bien loin des sentiments qu’elle réserve secrètement pour Keith, elle peut être froide comme compatissante selon la personne en face d’elle. Les seuls à connaitre ses véritables penchants pour son côté sombre sont Keith et Felix, ses meilleurs amis depuis toujours. Elle ferait tout pour eux, pour conserver leur amitié qui dure déjà depuis des siècles. C’est d’ailleurs pour Felix qu’elle a rejoint le clan des rebelles récemment, puisqu’il semblait parti dans des ennuis interminables avec les Volturi dont il ne pourra se sortir seul. Keith l’a suivie pour compléter leur trio et voyager un peu partout dans le monde afin fuir la famille italienne qu’elle ne porte pas spécialement dans son cœur. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle ne supporte pas qu’on lui donne des ordres. La liberté, Aliénor n’a jamais connu mieux !

Histoire

Lorsqu’Aliénor ouvrit les yeux, ce ne fut ni la soif, ni la fin de la douleur qui la surprirent le plus.

C’était son état.

Elle se trouvait dans un fossé boueux où les paysans venaient déposer leurs déchets. Il sentait le crottin de cheval, odeur répugnante qui la fit grimacer. Ses vêtements étaient ceux d’une demoiselle de classe moyenne appartenant tout de même au tiers-état, une robe en lin verte qui lui descendait jusqu’aux chevilles. Ses pieds étaient nus, dépourvus de chaussures. Ses cheveux étaient longs, emmêlés et aussi sales que l’endroit dans lequel elle se trouvait. Ils sentaient d’ailleurs la même chose : un mélange de boue et d’excréments. C’est seulement alors qu’elle ouvrit les yeux.

Le choc.

Elle redécouvrait le monde qui l’entourait. Un monde plein de détails, coloré d’une nouvelle façon, et pourtant elle ne parvenait pas à se souvenir de ce qu’était le « avant ». Avant qu’elle ne s’endorme dans des souffrances inimaginables pour se réveiller dans un fossé. Troublée, elle se releva lentement. Elle avait l’impression d’avoir une grosse migraine. Sa gorge lui brûlait. Quelqu’un lui avait dit que ça ferait mal à son réveil. Cependant pas moyen de se souvenir de ce quelqu’un en question, sa mémoire l’avait effacé. Elle était à peu près sûre que c’était un homme, mais son nom et son visage restaient des trous noirs dans l’infini de son cerveau. Une coquille vide. Elle ne se souvenait de rien. Pas même de son nom. Ni de sa famille, ni de son enfance. Rien.
Des pas, étrangers aux siens. Rapides, mais pas autant que les battements réguliers qui les accompagnaient. Une proie lui souffla son instinct. C’était un homme, elle pouvait voir ses larges épaules, sa tenue de chasseur et son fusil à portée d’épaule. « Hey ! Je l’ai retrouvée ! » cria-t-il dans un français parfait en la voyant. Elle aussi parlait le français, et l’anglais aussi. En un quart de seconde, Aliénor se retrouva devant lui. Son regard s’accrocha au cou de l’homme, dont une veine bleutée battait irrésistiblement. Elle ne put résister et croqua à pleines dents dedans, faisant gicler le sang autour d’elle. C’était donc cela que sa gorge réclamait. Du sang, un liquide exquis. En quelques secondes, le chasseur tomba au sol. Elle l’accompagna dans son mouvement, les lèvres toujours plaquées contre sa nuque, ne voulant perdre aucune goutte de ce nectar fabuleux. Lorsqu’elle fut certaine qu’il n’en restait plus, elle le laissa mort au sol, le visage barbouillé de sang.
Elle savait qui elle était à présent. Une tueuse.

Elle passa la semaine suivant son réveil à errer, évitant soigneusement les humains auxquels elle ne pouvait résister. La forêt était un lieu dans lequel elle se sentait bien. Les plantes semblaient exercer sur elle un pouvoir peu traditionnel, elle leur parlait souvent, elle était sûre qu’elles l’entendaient. Elle ne mit pas longtemps à découvrir qu’un vampire était sur ses traces. Il ou elle la poursuivait toutes les nuits. Aliénor était bien plus rapide et forte que ce vampire, néanmoins quelque chose lui faisait peur et la poussait à fuir. Puis un jour, il finit par l’attraper.
Lorsqu’il lui tendit un piège et lui sauta dessus par surprise, elle se débâtit de toute sa force de nouvelle-née. Mais il était trop fort, il la plaquait au sol avec le point d’une montagne entière. Sa voix chargée de panique la fit trésaillir. « Aliénor ! Aliénor calmez-vous ! Osez-vous contester votre père ?! » Cette seule dernière phrase avait suffit à la demoiselle pour cesser de gigoter. Impossible. Elle n’avait pas de famille, ni père ni mère. Elle n’avait même pas une identité !

Son père. Il était son père.

Alors elle n’était pas née quelques jours auparavant ? Elle le dévisagea longuement, ne comprenant pas. Son visage lui était familier. C’était lui qui l’avait prévenue qu’elle aurait mal à son réveil. Elle s’en souvenait à présent. Voyant qu’elle était incapable de lui répondre, il la lâcha et se releva. « Ne vous souvenez-vous donc pas de ce que je vous avais dit ? La discrétion chez les vampires est primordiale ! On pourrait vous tuer pour cela, les Volturi sont int… » « Qui êtes-vous ? » l’interrompit Aliénor, confuse. Il ne pouvait pas être son père. Elle n’en avait pas, cet homme était un inconnu. Il devait se tromper. Et pourtant, ces yeux rouges sang …

Alors elle écouta ce qu’il avait à lui dire. Sur les Volturi – qu’elle détesta aussitôt –, sur les autres vampires et sur les lycans, dont la morsure pouvait leur être fatal. Sur sa transformation également : elle apprit qu’elle était devenue un vampire parce qu’elle était mourante, la peste ayant dévasté leur village. Quant à lui, il n’était devenu un être de la nuit que depuis dix ans. Son amnésie ne s’arrangeait pas malgré tout cela, elle ne cessait de se dire qu’elle ne connaissait pas cet homme, son histoire lui semblait invraisemblable. Les vampires n’étaient que des légendes ! Et pourtant, sa soif est toujours là, obnubilante, et son visage lui était de plus en plus familier. Il l’invita à partir, sa femme – la mère d’Aliénor – étant déjà atteinte de la maladie, il ne lui restait plus que quelques jours à vivre.

Ils parcoururent l’Europe pendant dix ans ensemble, ce qui laissa largement le temps à Aliénor de se remettre de sa transformation dont la première année fut difficile. Elle parvenait à s’approcher des humains et à leur parler comme si elle était l’une d’eux, avec un sens de l’humour et une gaité rare chez les vampires. N’ayant aucun souvenir de la sensation d’avoir besoin de respirer ou de dormir, elle ne ressentait pas leur nostalgie du passé. Malgré ce que son père lui racontait sur son passé, sa mémoire semblait définitivement perdue. Il lui répétait souvent qu’elle avait changé, qu’elle était plus heureuse désormais. Aliénor développa un don lié aux plantes, que son père associa au jardin qu’elle entretenait depuis sa plus tendre enfance. Faire pousser une plante en quelques secondes était devenu un jeu d’enfant. Elle pouvait en faire ce qu’elle voulait. Elle était heureuse, peu embêtée par sa nature vampirique qui lui semblait être plus une chance qu’une malédiction.

Un soir d’hiver près de Berlin, alors qu’Aliénor chassait avec son père, ils furent pris dans une embuscade. Des humains munis d’armes qu’elle n’avait jamais vues auparavant – des chasseurs de vampires, comprit-elle plus tard –les assaillirent, et Aliénor s’en sortit par miracle. Malheureusement, son père disparut, très certainement tué par ces hommes. Elle ne fut pas spécialement triste, elle ne voyait plus comme un mentor que comme le dernier membre de sa famille, n’ayant aucun souvenir de son humanité. Elle est donc partie seule dans le sud, parcourant le sud de l’Afrique où elle rencontra Keith.

Keith était l’homme parfait à ses yeux, drôle, gentil et complice. Ils furent d’ailleurs bien plus proches, un temps, avant qu’il ne lui avoue qu’il la voyait plus comme une amie que comme une petite-amie. Aliénor l’a accepté, elle est prête à tout pour lui, elle lui cache encore à quel point elle est amoureuse bien qu’il préfère conserver leur amitié. Après de longues années de voyages passées ensemble, ils rencontrèrent Felix, qui compléta leur duo en formant un trio. Felix, bien qu’étant un Volturi, était très différent de cette famille italienne. Il devint vite un meilleur ami et un confident pour Aliénor. Ils firent les quatre cents coups tous les trois malgré les obligations de Felix, leurs liens sont très forts depuis des siècles. Quand ce dernier était en mission, Aliénor parcourait le monde qu’elle connait déjà depuis plus de sept siècles avec Keith.

Mais les choses ont changé à présent. Felix n’est plus avec les Volturi mais contre eux, chassé par les gardes. Pour le soutenir, Aliénor s’est jointe à eux, suivie de Keith bien sûr. La guerre semble inévitable, mais Aliénor est prête à tous les sacrifices possibles pour ses deux amis qu’elle refuse de perdre.

Renseignements

Pseudo : Saphira
Âge : 16 ans
Avatar : Arielle Kebbel
Crédit : Katherive (vava) & fanpop (icons)

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