Leonor 'Leo' Silverwing

Informations générales

ϟ Nom : Silverwing, née Mac Fheargail ϟ Prénoms : Leonor Morrigan Aisling Mary ϟ Âge : 162 ans ϟ Date et lieu de naissance : 1853 à Salthill, province du Connaught, Irlande ϟ Nationalité : Irlandaise ϟ Groupe: Children of the Moon ϟ Particularités : Odorat hors du commun, mordue par Lou Ann, maîtrise ses transformations

Caractère

▬ Généreuse & aimante ; Leonor est, depuis toujours, un être profondément bienveillant. Dès sa plus tendre enfance elle essayait de se rendre utile au mieux, tantôt en aidant sa mère et ses soeurs, tantôt ses amis. Sa bonté l'a souvent amenée à regretter ses actes c'est pourquoi elle a appris à développer une certaine méfiance vis à vis des gens. En ce qui concerne ses proches elle est toujours prête à mettre la main à la patte dans l'optique de leur offrir un maximum de bonheur. Quelle que soit la tâche à effectuer la jeune femme l'accepte et la concrétise avec joie du moment que le résultat est positif pour son entourage et leurs interêts. Peut-être est-ce dû à une vie de plus d'un siècle et demi sans avoir d'enfants, Leo est un être qui déborde d'amour et d'affection. Elle considère les membres de son clan comme sa véritable famille et les aime comme elle aimerait ses propres frères, soeurs et enfants. Peu importe qu'il n'y ai aucune lien de sang, la meute est plus forte que tout.

▬ Enthousiaste & sociable ; Parfaitement à l'aise en société, Leonor n'a aucun mal à aller vers les gens et créer des liens. C'est une personne qui apprécie le contact et l'échange. (Preque) toujours souriante et motivée pour tout un tas de choses possibles et inimaginables, la jeune femme peut être une véritable perle dans ses bons jours. Bavarde et légèrement fofolle et apprécie tous les petits moments de la vie à sa juste valeur même si elle sait qu'ils sont loin d'être finis. Et c'est tant mieux.

▬ Jalouse & protectrice ; Car elle considère son clan comme une famille unie par le sang, Leo est extrêmement protectrice à l'égard de tous ses membres. Elle ne permet pas qu'on l'approche de trop près et encore moins qu'on tente de lui nuire. C'est son instinct de protection qui peut la pousser dans ses derniers retranchements ainsi que la pousser à agir en commettant des actes qu'elle refuserait de faire en temps normal. La jeune femme possède une certaine part de jalousie en elle dans les termes où, parfois, en regardant son clan, elle regrette de ne pas avoir rencontré l'homme de sa vie, fondé une famille... Si cela ne la conduit à aucun excès, elle est pourtant d'une jalousie maladive en amour ce qui, cette fois, n'est pas toujours bon et cause quelques petits soucis.

▬ Forte tête & sûre d'elle ; On dit qu'il faut toute une vie pour apprendre à se connaître mais honnêtement, lorsqu'on a passé le cap du siècle et demi et qu'on est toujours aussi fraîche qu'à 20 ans, on voit les choses d'une toute autre manière. Autant que Leonor puisse se montrer agréable et sympathique, elle n'en reste pas moins très sûre de ses capacités. Non pas que ce soit de la vantardise ou autre mais après avoir passé 150 ans dans son corps elle sait parfaitement ce qu'elle est capable ou non d'exécuter. Il en est de même dans ses propos. Malgré de nombreux défauts, Leo a appris à aimer la personne qu'elle est devenue. Ses origines irlandaises, qui se retrouvent dans son caractère, font d'elle un être au grand bagou, toujours à la limite de l'affrontement physique ou verbal (elle adore les deux) et qui a parfois du mal a reconnaître l'autorité d'une hiérarchie (aucunement dans son clan).

▬ Pugnace & débrouillarde ; Infiniment déterminée, Leonor est également des plus pugnaces. Lorsqu'elle tient quelque chose, elle ne lâche pas l'affaire. Adepte des réalisations menées de A à Z c'est une perfectionniste dans l'âme qui ne compte pas l'échec dans ses habitudes. En effet, pas question de s'arrêter au milieu lorsqu'elle entreprend quelque chose et Leo déteste les gens qui font les choses à moitié. Elle se borne à mettre, s'il le faut, toute l'énergie et l'attention dont elle est capable dans n'importe quelle entreprise qui lui tient à coeur. Son amour des choses bien faites la pousse à bien faire tout ce qu'elle entreprend, quel que soit le temps que cela prendra. Après tout, ce n'est pas comme si elle avait une limite de temps devant elle.

▬ Franche & honnête ; Si la jeune femme est des plus charmantes, sa franchise n'est pas toujours facile à supporter pour autrui comme pour elle-même. Elle ne perd pas son temps à tourner deux heures autour du pot et utilise des propos parfois durs qu'elle regrette souvent ensuite. Si Leo se refuse de mentir à ses proches et aux gens qu'elle apprécie, ce n'est en revanche pas le cas pour tous les autres. Inventive et même assez culottée il lui est parfaitement possible de mentir, les yeux dans les yeux, comme si elle parlait tout naturellement du beau temps. Elle ne mentira à son entourage qu'en dernier recours et uniquement pour protéger et assurer les arrières de son clan. En effet, elle s'autorise cet acte tout à fait contraire à son éthique uniquement par haute protection.

▬ Dynamique & sportive ; Extrêmement dynamique, Leo est une jeune femme qui a de l'énergie à revendre. Elle emploie cette énergie à la pratique de divers sports ce qui a fait d'elle, au cours des décennies, une véritable athlète. Elle fait partie de ces personnes qui pensent que le sport est, plus qu'une activité, une véritable hygiène de vie. Leonor est une grande adepte d'un mode de vie sain ce qui ne l'empêche pourtant pas de boire et faire la fête en tout genre. En tant qu'Irlandaise pure souche elle est capable d'avaler des litres de bière pour finir dans un état ... par toujours parfait. Enfin, tout est question de dosage et de modération ce qu'elle maîtrise à merveille. Ses activités favorites restent les loisirs à sensations fortes comme le saut à l'élastique ou en parachute dont elle ne se lassera jamais de recommencer, le deltaplane ou encore le parapente... C'est également une joggeuse aussi fidèle au bitume qu'une fêtarde adepte des pistes de danse.

Histoire

En cette région du nord ouest de l'Europe le froid commençait déjà à s'installer. Rudement. Ailleurs, plus loin dans le sud, les températures étaient encore estivales. L'Irlande. Fief de guerriers aussi illustres qu'anciens. Terre d'honneur et de fierté. Pays magnifique, bordé de vertes étendues et d'arbres centaires, au mille et unes histoire d'autrefois que l'on apperçoit, parfois, au travers de la pluie fine. Contrée où les paysages ressemblent à des gravures romantiques du XIXème siècle. L'Irlande. C'est là bas, dans la petite ville de Salthill de la province du Connaught, que Leonor Aisling Morrigan Mary Mac Fheargail, du nom de ses ancêtres, vint au monde. Sa mère, Aisling Mac Fheargail, avait déjà enfanté par 3 fois. Elle faisait parti de ces irlandaises à la robuste composition, crinière rousse, des mains comme des battoirs et une voix portant bien au delà des montagnes. Son père, Sean Mac Fheargail, travaillait le fer. Un métier rude et pénible qu'il exercait sans broncher. Peut-être car, ne sachant rien faire d'autre, c'était là l'unique moyen de nourir sa famille. Lorsque naquit Leonor ce fut le 4ème enfant à entrer dans la famille mais le compte ne devait pas s'arrêter avant 6. Nous étions alors en 1853. La Grande Famine avait, depuis 1845, fait d'innombrables ravages. Nombreux étaient les Irlandais à avoir fuit leur pays pour l'Angleterre, terre de traîtres, la France ou encore le Canada ou les Etats-Unis. De ceux qui n'avaient pas fuit, beaucoup étaient morts de faim. La famille Mac Fheargail avait tenu bon. Ils ne roulaient pas sur l'or et avaient sévèrement dû se serrer la ceinture mais aucun de leur enfants en bas âge n'était décédé et, au fur et à mesure des années, ils réussirent à retrouver leur stabilité d'avant. C'est dans ce contexte incertain que Leonor avait grandi, coincée entre deux frères et une soeur plus grands qu'elle et responsable d'une petite soeur et d'un petit frère en plus. Les journées se répétaient inlassables mais Leonor n'en souffrait pas. Aujourd'hui encore elle sait que son coeur appartient aux vastes terres irlandaises qui l'ont façonnée telle qu'elle est devenue. Jamais elle ne pourra oublier la vertigineuse sensation de liberté que lui procurait ses courses folles dans les hautes herbes verdoyantes, les danses autour des feux où Salthill se réunissait entière pour, le temps d'une soirée, partager musique traditionnelle, bière et éclats de rire. Son père n'était pas toujours facile mais il aimait ses enfants, bien qu'il ne le montrait pas vraiment.

En y repensant, l'enfance de Leonor passa au triple galop. Comme ces cavalcades à cheval qu'elle aimait tant. La pré-adolescence arriva bien assez tôt et si de nos jour on les considère toujours comme des enfants, ce n'était pas le cas à cette époque. Encore moins dans les milieux ruraux. Au plus le temps passait, au plus Leonor embelissait. Ô certes il devait sans aucun doute se trouver plus belle jeune fille dans tout le pays à ce moment là mais s'il est importun de le souligner c'est car, dans son milieu, cela pouvait constituer un certain atout. Bien entendu cela ne pouvait briser la glace de la hiérarchie sociale pré-établie mais c'était toujours ca à mettre de son côté. Rapidement, l'histoire de la beauté de Leo fit le tour du comté, puis celui de la province. Les années continuèrent de défiler jusqu'au jour où la petite fille devenue jeune femme appris la nouvelle de la bouche de son père. Elle allait se marier. Ce n'était pas un scoop après tout, elle se doutait fort que cela arriverait rapidement. Deux de ses soeurs étaient déjà mères qu'elle n'était pas encore mariée. Cela fait désordre. Ce qui changeait, en revanche, c'est que la famille du marié faisait partie de la petite bourgeoisie de Galway. Petite mais bourgeoisie quand même. Qui l'eût cru. Certainement pas Leo en tout cas. A en croire ce qu'elle avait entendu comme ragots à Salthill, ses parents lui avaient concoctés une petite dot, comme s'il fondaient un peu plus d'espoir sur elle. Cet égard l'avait touché même si, comme toutes les filles de son âge et de sa condition, elle rêvait de rencontrer le prince charmant, aussi beau que riche.

C'est ainsi que Leonor Mac Fheargail s'en allait pour devenir Leonor O'Reilly. Les autouroutes étant encore inexistantes à cette époque de l'histoire, n'existait que les charettes, les chevaux et les carrosses. Du moins si l'on pouvait nommer le croisement entre la structure du carrosse, les amortissements d'une diligeance et le design d'une charette. Peut faire mieux. Mais soit, ce l'histoire le dévoilait depuis des miliers d'années déjà : chaque chose en son temps. Et celui de Leonor, c'était de se marier. La route jusqu'à Galway n'était pas forcémment longue mais il était absolument hors de propos qu'une feune femme fraîchement fiancée qui plus est prenne la route, seule sur la route et au travers les bois. Fichtre non. L'entente était que le futur mari et quelques de ses gens viennent chercher Leonor avant de la conduire à Galway. Le mariage n'étant prévu que pour dans quelques semaines, sa famille ne la rejoindrait que bien plus tard et pour un temps si dérisoire qu'il était à peine honnête de dire qu'elle "viendrait". Le jour du départ tout était prêt. Sauf Leonor. Elle pleura longuement avant d'étreindre sa famille, sa mère, une dernière fois. Non seulement elle voyait s'annonçer le glas d'une époque mais aussi celle de sa vie entière. A vrai dire, elle n'avait pas tout à fait tord. Elle se trompait juste de raison.

Lorsque le convoi prit la route, les adieux déchirants avaient déjà entamé un certain retard. Le tombée soudainement précoce de la lumière du jour n'arrangea rien. Il faisait froid et après avoir plu toute la semaine durant, l'athmosphère était aussi limpide qu'une purée de petits pois. Un épais broillard enveloppait de son lugubre manteau la forêt toute entière. A Salthill on recommandait toujours de bien rester chez soi après une journée de travail durant ces jours là. Les contrées n'étaient pas sécurisées et qui sait ce que pouvait courrir au delà des murs de la ville... Après plus d'une heure passée dans le froid glacé en compagnie de celui qui s'avérait être son époux jusqu'à la fin de sa désormais si triste vie, ce fut les bandits qui tirèrent le convoi de sa torpeur mortelle. Tout se passa très vite. Quelques cris, des bruits sourds. Mais tout cela ne représentait rien face à ce qui se déroula quelques secondes plus tard.

Tout commença par un violent choc qui envoya le "carrosse" sur le côté. Leonor n'avait pas fait une grande chute mais sa tête avait violemment heurté le bois des parois aussi elle ne croya tout d'abord pas ce qu'elle vit lorsqu'elle parvint enfin à s'extirper de la chose. Des cris fusaient de toute part, des flammes et de la pénombre. Rien d'autre. Jusqu'à ce qu'elle le vit. Ou plutôt la vit. Cette chose. Gigantesque. Sur deux pattes. Poilue et munie d'une gueule aux crocs acérés. Alors, que figée par la peur, elle ne pouvait emettre aucun son, la bête se mit à pousser un rugissement féroce. Un corps violemment projeté vint de nouveau heurté Leo de plein fouet. Allongée par terre dans une mare de sang qui Dieu merci n'était pas le sien elle vit la bête se ruer vers elle. En y repensant, c'est sûrement le cri le plus aigue et le plus long qu'elle poussa jamais. Alors qu'elle se voyait déjà morte une infinie douleur vint se planter dans sa jambe. Là où quelques secondes plus tôt se tenait la tête d'un homme, plus rien nerestait omis quelques morceaux épars de matière grise et son sang qui giclait à gros bouillon. Avant de s'évanouir de frayeur ou de mal Leonor apperçut une seconde masse sombre émerger de l'obscurité. Un deuxième monstre. Le cauchemar absolu.

Et pourtant, ses yeux finirent par se réouvrir. Un homme inconnu se tenait à son chevet. Blond. Il murmurra quelques mots et Leo s'enfonça de nouveau dans une sourde torpeur. Lorsqu'elle fini par réellement repprendre connaissance, plusieurs personnes accourèrent vers elle. Elle ne les connaissaient pas et pourtant, ils lui parlèrent en anglais. Elle qui causait couramment gaëlique eu quelque peu de mal à se repprendre. Le soleil était haut dans le ciel mais un froid glacial régnait. Preuve qu'elle n'avait pas quitté son pays. On lui conta la plus affreuse des histoires. Alors habituée aux histoires celtes, elle ne croyait pas celle là. Des loups humains, la lune. Tout était brouillon. Les jours passèrent et ses forces revinrent avec. Elle était nourrie, choyée, logée mais avait encore beaucoup à découvrir. Au fil du temps elle appris à connaître ceux qui l'entouraient. Bien vite elle découvrit l'hhorreur de sa situation. Elle avait été infectée et rien ne pouvait la guérir. Leo entrait alors dans un monde inconnu. Un monde qu'elle ne quitta jamais et qu'elle arpente encore aujourd'hui. Celui des enfants de la lune.

Renseignements

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Âge : La vingtaine
Avatar : Shantel Vansanten
Crédit : Shyia (AVA) & White Rabbit (ICONS)

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