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| | Carmi - have you ever seen the rain ? | |
| Auteur | Message |
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Carmen Arteaga
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| Sujet: Carmi - have you ever seen the rain ? Sam 27 Juin - 13:58 | |
| • What about you? • - Photo de Passeport : [Vava' 100*100]: - Prénom : Carmen - Nom: Denali - Surnom(s) : Carmi - Âge : 155 ans vampire, environ 25 ans "humaine" - Lieu de naissance : Madrid - Lieu d'habitation : En Alaska, avec les Denali - Date de naissance : 19 septembre 1854 - Signes particuliers (tattoos...etc.) : Elle aurait adoré les tatouages si cela avait existé avant qu'elle ne soit transformée, mais non ... - Passe-temps : Carmi est très éclectique, c'est le moins qu'on puisse dire. C'est une bonne musicienne, elle adore les sports humains ... en fait il existe tant de choses qui l'intéressent que ce serait long d'en faire la liste - Un secret jamais révélé : Pas vraiment un secret. Juste elle ne parle jamais de son histoire. Eleazar la connaît, c'est suffisant. - Manie du perso : - Passion, rêve : La passion de Carmi ? Vivre le plus humainement possible. Chez elle ça atteint des niveaux que vous auriez du mal à imaginer - Personne (Du forum) la plus chère à tes yeux : Eleazar, sans hésitation. - Ses goûts et ses couleurs (Ce que votre personnage aime manger, boire, mais aussi ce qu'il ou elle apprécie ou déteste chez les autres.) : On évitera de trop s'étendre sur le régime alimentaire de Carmen, tout le monde sait ce que les vampires aiment vraiment, et comme son principe de vie c'est de ne pas parler des problèmes, eh bien elle ne dit rien là-dessus et voilà ! Pour le reste, elle n'aime rien tant que de rester avec sa famille, ses amis. Grâce à Eleazar, elle a arrêté de considérer son état de vampire comme étant maudit, et profite du gros avantage de cette vie : le temps, qui ne file pas ! • Once Upon A Time.... • - Caractère : Est-ce parce qu'elle a trop souffert que Carmen rit si souvent ? La jeune femme est en effet la joie incarnée. Il faut dire que les années passées dans sa condition de vampire lui ont appris à en apprécier les avantages. Et pour le reste ? C'est peut-être faible de sa part, mais elle reste persuadée que faire disparaître les problèmes sous un mouchoir peut les faire disparaître tout court. Une fuite en avant ? Si vous voulez le considérer comme tel, faites-le. En attendant, elle ne se porte pas si mal ! Et de toute façon, votre jugement, elle s'en fout ! C'est une des premières choses qu'elle a été heureuse d'abandonner quand elle a été transformée : le besoin de répondre aux attentes de tout un chacun. Elle qui avait été élevée à être une jeune femme accomplie, selon les critères de l'époque, n'aimait pas être la poupée qu'elle était : politesse, petits sourires en coin, s'effacer ainsi, ne pas parler trop fort. Au vent et au diable les conventions, aujourd'hui elle ne laisse plus personne la juger. C'est d'ailleurs peut-être aussi pour ça qu'elle se permet d'avoir l'air aussi fofolle : pour ce qu'elle se contrefiche de ce que les autres en penseront ! Ses proches ont appris à l'aimer ainsi, c'est le principal. L'autre point remarquable dans l'état d'esprit de Carmen, c'est son enthousiaste : elle est toujours volontaire à faire de nouvelles choses, voyager dans de nouveaux endroits, découvrir de nouvelles activités, rencontrer de nouvelles personnes. 150 après, la nouveauté a encore un attrait incroyable à ses yeux. Le deuxième effet Kiss Cool du coup, c'est que dans son genre elle est une sacrée tornade ! Pour vous mettre de la vie quelque part, il n'y a pas mieux qu'elle ! Assez paradoxal pour dire que techniquement elle est morte non ? Le fait est qu'il ne faudra pas vous montrer surpris de la voir jouer les rock star au milieu du salon, ou encore se lancer dans n'importe quelle activité farfelue qui lui passerait par la tête. La seule personne qui sache qu'elle cache derrière tout ça la culpabilité d'être encore là, c'est Eleazar. Mais ni l'un ni l'autre n'abordent jamais le sujet, ils en ont parlé une fois, et c'est fini. - Physique et Style Vestimentaire : Déjà dans sa jeunesse d'humaine, Carmen était considérée comme une beauté. Devenir vampire n'a fait que figer et mettre d'autant plus en valeur cet état. Il faut dire que son 1m75, sa chevelure rousse flamboyante, en imposent. Dire qu'après sa transformation elle avait tenté de les couper, pour mieux se faire passer pour un homme ! Le moins qu'on puisse dire est qu'elle en a récolté une drôle de "surprise". Mais revenons à nos moutons : comme dit, Carmen est donc une belle femme, à l'air décidé et néanmoins rieur. C'est d'ailleurs une des choses que les gens repèrent fréquemment en premier chez elle : son grand sourire, qui illumine littéralement son visage. Il a pourtant été bien long à revenir, et parfois, si vous l'observez avec attention, vous verrez la barre de nuages s'abattre à nouveau au-dessus de ses sourcils, la rendant tout de suite moins sympathique. Concernant son style vestimentaire, vous vous douterez bien qu'elle en a connu plus d'un, au cours de ses nombreuses années de vie. En 1880, la tendance est aux robes à tournure, et autres jupes coupées plates. Les manteaux de Carmen sont longs, couverts des dentelles les plus fines, et sa chevelure opulente séduit sous les petits chapeaux alors tendance. Mais ces atours traditionnels ne sont pas les seuls qu'elle porte : elle enfile fréquemment le costume d'homme, si bien que l'arrivée du pantalon au XXème siècle ne sera pas une révolution pour elle. Aimant la mode pour ses aspects élégants, mais sous couvert de rester pratique, la jeune femme se compose au fil du temps son propre style. Aujourd'hui, elle apprécie un look qu'on pourrait qualifier de "sportswear" : baskets et chaussures décontract' en tout genre, jeans, et un amour immodéré pour les polos. Enfin, ça c'est pour la journée, car sitôt rentrée son premier boulot c'est de se changer. Il est des choses qu'on aime voir dans les yeux d'un homme, et spécialement quand il s'agit du sien. Autrement dit, adieu le look sport, bonjour les jupes et autres robes, classiques, sexy mais pas vulgaires. - Star sur le vava' : Danneel Harris - Pourquoi cette star? : Ma loulouteeeeeeeeeeeeeeeeeeeee - Mon personnage est-il un prédéfini ? : Ouaip !
Dernière édition par Carmen Denali le Lun 19 Juil - 14:24, édité 4 fois |
| | | Carmen Arteaga
• Messages : 1583
| Sujet: Re: Carmi - have you ever seen the rain ? Sam 27 Juin - 13:59 | |
| - Histoire (possibilité de nous raconter un souvenir de votre personnage si vous n'avez pas envie de raconter son histoire ici) :(minimum 15 lignes) La vie de Carmi débute en Espagne, au milieu du XIXème siècle. A Madrid pour être plus précis. Née dans une riche famille, Carmen est la fille d'un Grand d'Espagne, et son enfance est insouciante, joyeuse. Au milieu de ses 6 frères et soeurs, elle grandit dans le palais familial, passe des après-midi entières dans les immenses jardins attenants, joue à s'en rendre ivre de rire. Les années passent, et la jolie petite et rigolote Carmen devient une jeune femme au charme perçant, qui forge son éducation auprès des meilleurs maîtres. La musique en particulier la porte plus que tout, mais est-il un domaine dans lequel elle n'excelle pas ? Tout semble rouler pour elle, la haute position politique de son père ainsi que sa beauté réputée lui ouvrent rapidement les portes du palais royal. La vie n'est que bals, parties de campagnes, rires. A l'âge de 17 ans, elle se voit promise à un duc, fils d'un autre Grand d'Espagne. Il est jeune, a de l'esprit, il est beau également. Elle tombe rapidement sous le charme, et se marie tout aussi rapidement. Une fête magnifique, qui restera pendant des années dans tous les esprits. Carmen, elle, est sur son petit nuage : elle aime son mari, qui l'aime tendrement en retour, et à 19 ans notre jeune femme a la joie de donner naissance à son premier fils. Deux ans plus tard, c'est une fille qui vient combler ce bonheur parfait. Son mari a remplacé feu le père de Carmen, malheureusement décédé dans un accident de chasse quelques années auparavant. La vie se poursuit à Madrid, avec toujours autant de rires. Carmen est exubérante oui, mais Alvaro lui pardonne tout. N'est-il quelque chose qu'il ne ferait pour sa femme ?
L'horreur survient brutalement, en 1880, alors que la jeune femme n'a même pas encore fêté ses 25 ans. Depuis quelques mois déjà, Alvaro semblait soucieux, et elle en apprend les raisons douloureusement : la révolution fait rage au dehors, loin des palais magnifiques et des fêtes dans lesquels elle vit. Alvaro revient un jour, blessé, et active le départ de toute la famille. Par chance, les enfants sont en âge de voyager plus facilement que s'ils n'avaient été des nourrissons, et rapidement les calèches sont affrétées pour quitter Madrid et rejoindre la résidence d'été de la famille de Carmen, au bord de la mer, bien plus à l'abri. En chemin, il est prévu de passer récupérer la mère de Carmen, et ses frères, plus jeunes. La calèche n'atteindra jamais le palais d'été, stoppée en route par le mouvement révolutionnaire. Carmen hurle de toutes ses forces lorsqu'Alvaro tombe en tentant de les protéger. La période est trouble, il n'y a plus de réel refuge, et c'est un miracle pour la famille d'atteindre le palais royal, encore protégé par une garde fidèle. La belle Carmen est effondrée de la perte de son mari, et pourtant il n'est point de temps pour le pleurer dignement : vite, il faudra partir, tant la pression populaire est forte. Au milieu de tout cela, un homme apparaît dans la vie de sa famille. Il s'annonce comme un ancien serviteur du roi, attaché aux valeurs de la monarchie. Carmen et sa mère, plus en âge elle non plus de prendre le commandement de leur périple, se reposent sur lui. Il est respectueux de leur rang, de leur situation, et les deux femmes débordent de gratitude envers lui. Cela ne durera point. A peine la ville quittée, alors que la calèche dévore le chemin aussi vite que le peuvent les chevaux harnachés pour l'occasion, il les fait s'arrêter brutalement, dans un coin isolé. Seule Carmen en ressortira "vivante", sans même qu'elle ne sache pourquoi les autres et pas elle. Les souvenirs de ses derniers jours d'humaine ? Ils sont plutôt flous, pris dans la tourmente de leur fuite désespérée, mais aussi volontairement relégués le plus loin possible de sa mémoire.
Les premières semaines sont difficiles, très difficiles. Des flashs de souvenirs la tourmentent, au milieu des transformations face auxquelles elle a du mal à faire face. Une partie d'elle est morte en même temps qu'Alvaro, et l'autre part d'elle s'est dissoute dans l'horreur du meurtre de sa mère, de ses frères, de ses propres enfants. La culpabilité, la faim déchirante qui la tenaillent poussent Carmen à tenter de défier la mort. Peine perdue, elle s'en rend rapidement compte. Alors, elle fait ce qui doit être fait, moins d'une semaine après ces événements, elle offre une sépulture à son mari, à sa famille. Qu'ils reposent tous en paix dans le jardin de leur palais d'été, son préféré, où elle trouve si peu de réconfort maintenant qu'il est vide de rires, mais qui lui suffit néanmoins à remonter la pente. Rapidement, une de ses préoccupations devient le besoin de manger : elle ne peut plus tenir l'appel qu'elle ressent au fond d'elle. Pour autant, jamais elle n'envisagera de se nourrir d'humains. Sa propre histoire, l'histoire de sa famille qu'elle n'oublie pas, tout autant que son éducation fine, lui rendent le "festin" horrible. Le corps est fort, mais pas tant que l'esprit semble-t-il : le sang humain la révulse tout autant qu'il l'attire. Sa première victime, après presque deux semaines de jeun, sera sa jument. Un bel animal au pelage noir comme la nuit, qu'elle a chéri depuis que son père le lui avait offert. Une vieil animal aussi maintenant, proche de son heure, une idée qui rend le repas de Carmen un peu moins insupportable.
Sa nouvelle vie débute ainsi, loin de Madrid où elle n'est retournée qu'une fois, au tout début, pour récupérer la dépouille de son époux. Elle se découvre, découvre sa force, son corps, mais il est encore trop tôt pour apprécier ce qu'elle est. D'abord, elle doit tordre le coup à la haine farouche qui l'habite envers celui qui a bouleversé toute son existence. Ce petit matin de printemps, plusieurs moi après les événements, elle se recueille un instant sur les tombes au fond du jardin, ajuste sa tenue d'homme, dissimule soigneusement ses cheveux sous un chapeau, et part en chasse. Il paiera pour ce qu'il a fait, et peu importe qu'on ne puisse revenir en arrière. Soulager sa colère est la seule chose qui compte. Et le vampire qui l'a brisée en prendra douloureusement conscience. Peu importe qu'il soit plus vieux, plus habile qu'elle. La traque dure pas loin d'un mois, et leur combat est épique. Carmen, qui a froidement préparé sa vengeance, finit par lui arracher la tête, sans plus d'émoi que la fureur qui l'anime.Et tout se calme en elle. Elle détruit froidement, lentement, son ennemi, puis s'assied simplement pour contempler les flammes qui s'élèvent. Récupère les cendres, qu'elle balance au fond d'une des fosses communes qui pullulent en ce temps autour de la capitale espagnole. Maintenant, il est temps pour elle de réapprendre à vivre.
Cet apprentissage se fera toujours au palais d'été. L'Espagne est un pays chaud, ensoleillé, et elle s'est rapidement rendu compte qu'elle ne pourra passer inaperçue si elle mène une vie normale. Elle s'enferme donc, vit en recluse, ne sortant que la nuit. Ses journées sont consacrées à ce qu'elle a toujours fait : la musique, les livres. Elle reprend une gouvernante, s'efforce de jouer le jeu devant elle, mais se trouve forcée à la congédier. Ne pas vieillir lui porte préjudice, elle ne peut fréquenter éternellement les mêmes bars. L'Espagne change, et Carmen ... pas. En tout cas, pas physiquement. Mais au fond d'elle, les blessures se referment. Sa tendresse pour les siens ne change pas, ne changera jamais, mais elle se remet de leur absence. Et la solitude commence à lui peser. S'entourer d'animaux ? Elle a essayé, mais cela a terminé en massacre. Se nourrir de sang humain la répugne toujours autant. Elle quitte alors l'Espagne, et voyage beaucoup. Le moyen le plus simple pour elle de rester incognito. C'est au cours de ces voyages qu'elle rencontrera Eleazar. Rapidement, ils ne se quitteront plus, et décident de se réfugier au Canada, loin, le plus loin possible des Volturi. C'est Eleazar, plus vieux qu'elle, et qui a mieux connaissance de leur monde, qui leur permettra à tous les deux de rejoindre les Denali. L'errance est terminée pour Carmen, et même si tous les ans elle se rend en Espagne à la période de la mort de sa famille, elle a trouvé un nouveau bonheur.
Dernière édition par Carmen Denali le Dim 28 Juin - 8:24, édité 3 fois |
| | | Carmen Arteaga
• Messages : 1583
| Sujet: Re: Carmi - have you ever seen the rain ? Dim 28 Juin - 22:09 | |
| J'étais over-taille, désolée Voilà la fin • The real you • - Surnom : Devil - Age : 22 - Où as tu connu le forum? : Par Bella et Angie, je ne fréquente que le gratin moi nan mais oh ! - Le Forum sur une échelle de 10? : 10 - Présence sur le forum sur 7 jours : 7 - Evaluez votre niveau de RP sur une échelle de 1 à 10 : 11 ? mouahah vous verrez bien en jouant avec moi ! - Exemple de post (Si vous êtes sur un autre RPG, nous voulons que vous postiez ici un exemple de réponse que vous auriez écrite et que vous jugerez comme bon, afin que nous puissions voir un peu votre façon de jouer) : - Spoiler:
Gros coup de stress pour Dean : deux jours auparavant, Sammy et lui s'étaient séparés pour aller chacun vivre leur vie. Autrement dit, chacun sa chasse, chacun son coin du pays, et rendez-vous quand on a fini. C'est pas que Dean appréciait beaucoup cette technique, car en 3 ans il avait tout de même pris l'habitude de ne plus chasser seul. Et surtout d'être avec Sammy. Mais bon, lui-même s'en était rendu compte, tout comme Sammy le lui avait dit : il était devenu difficile pour chacun de chasser avec l'autre. Sam, parce qu'il avait pris l'habitude de chasser seul et que se retrouver à nouveau avec quelqu'un le perturbait. Et Dean parce qu'il sentait bien le regard désapprobateur de Sammy par moments : ouais, il se déchaînait sur les créatures surnaturelles plus qu'il ne l'avait jamais fait, mais Sam devait-il le juger pour autant ? Certainement pas, il aurait dû comprendre que Dean ait eu besoin de laisser aller sa colère. Et s'acharner sur des créatures était-il donc si grave ? Lui, ça calmait sa colère, ça lui faisait du bien. N'était-ce pas le principal ? Ben apparemment pas d'après Sam qui lui avait passé un savon à ce sujet, suite à une chasse contre des vampires où il avait frappé une de ces saloperies qu'ils avaient empoisonnée avec du sang de mort. Sam avait trouvé ça bas. Dean lui avait en gros répondu que c'était pas ses oignons, et bien sûr ça avait tourné en grosse engueulade. Le lendemain, tous les deux s'étaient réveillés beaucoup plus calmes, mais pour autant le mal était fait et ils avaient décidé de se donner du temps avant de chasser à nouveau ensemble.
Et voilà donc comment Dean s'était retrouvé séparé de son frère une fois de plus : il n'aurait pas pensé qu'ils passeraient tant de temps éloignés tous les deux, mais bon ... Viendrait bien un moment où les choses s'arrangeraient, et puis en attendant, ils ne se perdaient pas de vue pour autant : c'était coups de fil réguliers de l'un à l'autre, histoire de s'assurer que chacun allait bien. Comme d'habitude, Dean se faisait du soucis pour Sam, et c'est lui qui avait imposé ça. De son coté, il avait chassé seul pendant si longtemps que ça ne lui posait pas le moindre problème, il savait que quoiqu'il arrive il s'en sortirait. Mais cette technique lui permettait au moins de garder des nouvelles de Sammy. D'ailleurs, le premier soir de leur séparation, Sam l'avait appelé : tout tendait à prouver que sa chasse concernait des vampires. Un nid pour être précis. Dean n'aimait pas trop l'idée de Sam allant affronter ces bestioles seul, parce que pour le coup elles étaient sans doute parmi les créatures les plus dangereuses qu'ils affrontaient, car les plus intelligentes. Mais bon, il devait bien faire confiance à son petit frère, déjà que celui-ci avait râlé en entendant le ton d'hésitation de notre aîné ... Il avait donc laissé Sammy faire, advienne que pourra, il saurait bien appeler quelqu'un si les choses venaient à mal tourner.
De son côté, chasser n'avait pas été une partie de plaisir : visiblement Lilith avait lancé une mode en possédant des enfants, et il était sur les traces d'un démon qui en faisait autant, dans l'unique but par contre de détruire des familles. Plutôt glauque, d'autant que le dernier enfant possédé en date, eh bien Dean n'avait pas pu le sauver. Pour ça aussi il culpabiliserait, mais il n'en était plus à ça près. Ce qui l'emmerdait plus, c'était le fait qu'avant d'être exorcisé le démon lui avait dit qu'il avait connu en enfer. Plus des trucs que Dean n'avait pas compris. Comme quoi il ne donnait pas sa part en enfer et ... bref, il avait coupé court à cette conversation à sens unique en liquidant vite fait le démon avec un bon exorcisme.
Le soir même, pas moyen de joindre Sammy, ça l'avait un peu énervé que son téléphone sonne dans le vent, mais connaissant l'ouie hyper fine des vampires, il s'était dit que Sam avait dû le laisser volontairement au motel. Pas très cool d'ailleurs, parce qu'il ne savait pas du coup comment son bro allait, et ça le mettait un peu en soucis. Et allez donc savoir si c'était à cause de l'autre taré de démon, ou justement parce que ça ne le rassurait pas de ne pas avoir de news de Sam, mais cette nuit-là il fit son premier cauchemar depuis son retour. Enfin, son premier cauchemar de l'enfer, s'entend. C'était assez flou encore, et il avait le sentiment que ça avait été très court, mais putain ! Il s'était réveillé en sueur, super mal, vers les 2H du matin. En comprenant ce dont le démon parlait un peu plus tôt aussi ... Et ça, c'était pire que tout : il n'avait vu que des images, des flash, mais ce qu'il avait vu lui avait donné la nausée. Et ces putains d'images, impossible de les faire disparaître, il avait presque comme un voile devant les yeux, l'impression de les avoir toujours en tête. Se rendormir après ça tenait du doux rêve, et il s'en rendit rapidement compte. Il suffisait qu'il ferme les yeux, et il y retournait aussitôt. A nouveau les mêmes images, la mort, la peur, la souffrance. Il avait vu des tas de trucs dans sa vie, mais rien de tel. Il avait les jetons,sérieusement les jetons.
Ni une ni deux, alors qu'il n'était même pas encore 3h du matin, il avait attrapé son sac. Besoin de se tirer d'ici, de rejoindre Sam. Lui en parlerait-il ? Certainement pas, d'autant plus que parmi les choses qu'il avait vues, certaines suscitaient encore de gros points d'interrogation en lui. Par contre, il ne serait au moins pas seul. Incroyable, et pourtant, Dean Winchester, le grand chasseur, pourfendeur de créatures démoniaques, avait la trouille de rester seul. Grimper derrière le volant de la voiture qu'il avait piquée avant de partir le soulagea déjà un peu. Ce n'était pas sa belle Impala, son bébé, puisque maintenant Sam et lui tiraient au sort qui en hériterait, mais ça n'en demeurait pas moins une belle voiture, derrière laquelle il se sentirait bien. Et puis, se concentrer sur la route lui éviterait de voir encore et toujours ces images. Cette espèce de persistance rétinienne, c'était la pire et la plus sadique des inventions de la nature pour lui ce soir. Il alluma la radio, fort, très fort, luttant à la fois contre son manque de sommeil, et contre ces flash-back qui en manqueraient pas de venir le hanter s'il avait le malheur de s'assoupir ne serait-ce qu'un instant. La musique ne l'apaisa pas, bien au contraire, il se sentait toujours hyper nerveux. Il essaya d'appeler encore Sam, sur le coup des 4h. Toujours pas de réponse. C'est là que son esprit trouva un peu de repos : en s'inquiétant pour son petit frère, il n'eut plus le temps d'avoir autre chose en tête, et c'est en quatrième vitesse qu'il débarqua dans la petite ville où Sammy avait localisé le nid de vampires.
Un coup d'oeil sur le parking de l'unique motel lui indiqua que la Chevy ne s'y trouvait pas : autrement dit, Sam n'était pas ici. Mais où alors ? Dean attrapa une carte de l'état, déjà prêt à rechercher les lieux où les vampires auraient pu se réfugier pour courir au secours de son frère. Il localisa sans trop de mal des bois légérement isolés, en bordure de la ville. Une seule petite route semblait y conduire. Le coin idéal pour des créatures assoiffées de sang mais néanmoins discrètes. Ne lui manquait plus qu'à vérifier la présence d'une vieille ferme, ou hangar quelconque où ils auraient pu se réfugier. Ce ne fut guère compliqué, il était maintenant presque 7h, et le coffee shop du coin ouvrait ses portes. Répriment un baillement, Dean en avait profité pour se commander un grand pot de café, tout en interrogeant la serveuse l'air de rien. Celle-ci avait confirmé ses soupçons : il y avait bien une ferme oui, celle des Miller, mais elle était inhabitée pour l'instant car ses propriétaires étaient en vacances chez leur fille. Passons sur les détails peu passionnant de la vie des-dits Miller, Dean ne retint qu'une chose ; c'était effectivement une cache idéale pour un nid. Reprenant sa voiture, il se dirigea vers le lieu en question, mais n'y arriva jamais : c'est à l'arrêt d'un feu rouge, vers l'hôpital de la ville, qu'il remarqua la Chevy, garée sagement.
Un hôpital ? Oubliées, ses hallucinations de la nuit ! Son coeur manqua un battement, et immédiatement son inquiétude pour Sammy se fit plus grande. Manquant de provoquer un accident, il bifurqua en direction du bâtiment, et se gara de manière pour le moins aléatoire. Qu'est-ce qu'il s'en foutait ! Il dut se contenir de ne pas courir jusqu'à l'accueil de l'hôpital, mais une fois là-bas il s'empressa de demander si un jeune homme avait été accueilli récemment, car il s'agissait de son frère. L'hôtesse d'accueil lui parla d'un certain Nick Reed, Dean hésita un instant puis se lança : Oui, oui, c'est bien ça, je suis Dean Reed, son frère aîné. Comment va-t-il ? Où est-il ? L'air navré de l'infirmière quand elle lui répondit ne fut pas pour le rassurer : Sam avait apparemment était accueilli en sale état, apporté ici par sa femme. Une agression par des psychopathes, dans la forêt. Il était placé pour le moment en coma artificiel, depuis maintenant deux jours. Dean sentit son estomac se retourner alors qu'elle lui annonçait tout ça. Quel con ! Mais quel con il avait été de laisser Sam affronter des vampires seuls ! C'était un miracle qu'il s'en soit tiré. Miracle derrière lequel il soupçonna tout de même la présence de Ruby, car quelqu'un avait bel et bien amené Sammy ici, une femme. Confirmation s'ensuivit immédiatement, quand il pénétra dans la chambre : Ruby était au chevet de son petit frère, pâle comme un linge, et qui respirait avec une machine. C'était dur à voir. Très dur. Le premier choc passé, il s'assit sur un côté de lit, à l'opposé de la démone. Il l'aurait volontiers chassée, mais il avait besoin de réponses d'abord. Un moment de silence passa, qu'il finit par rompre : Qu'est-ce qui s'est passé ? - Approuvez vous le règlement dans ses moindres détails? : Mais oui mais oui - Code du règlement : Ok by Lumi[/justify] And I'm doneeeeeeeeeeeeeeeeeee |
| | | Isaiah S. Kerrigan
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| Sujet: Re: Carmi - have you ever seen the rain ? Dim 28 Juin - 22:14 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Carmi - have you ever seen the rain ? Lun 29 Juin - 18:51 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Carmi - have you ever seen the rain ? Mar 30 Juin - 17:05 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Carmi - have you ever seen the rain ? Sam 4 Juil - 17:33 | |
| Bienvenue Carmen |
| | | Carmen Arteaga
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| Sujet: Re: Carmi - have you ever seen the rain ? Dim 5 Juil - 8:31 | |
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| Sujet: Re: Carmi - have you ever seen the rain ? | |
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| | | | Carmi - have you ever seen the rain ? | |
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